197
Quebec Arbalete Commode/Commode Arbalète Quebecoise
Estimate:
CA$30,000 - CA$50,000
Sold
CA$60,000
Live Auction
Select Canadiana Furniture, Folk Art, Textiles, and Pottery
Size
32" x 46" x 24".
Category
Description
Français ci-dessous:
An important Quebec arbalète butternut commode with impeccable provenance and the unusual feature of a serpentine paneled door on each side as well as having scrolled brackets on the front posts resembling the legs of early console tables. As documented from oral history in “The Early Furniture of French Canada” by Jean Palardy, this commode originated in the presbytery of Notre Dame Church in Montreal that was demolished in 1830 during construction of the larger Notre Dame Basilica. The commode was then acquired by the Langlois family, eventually moving to the Seigneurie Langlois in Portneuf (Baronnie-de-Portneuf).
In remarkable overall condition, the three-drawer commode rests on carved front feet, but rather than the traditional “ball and claw” found on other commodes of the period these are in the form of a human hand with gnarly long fingers reaching down and gripping the ball. With openwork carving above the ball, half the weight of the commode incredibly rests on the four fingers gripping each ball. The style of the commode with its dramatic curves, carved details and sophisticated construction suggests the work of a highly skilled sculptor/cabinet maker such as François Baillargé (1759-1830). Son of Jean Baillargé (1726-1805), architect and sculptor, François began his career at an early age, studied mathematics at the Seminary of Quebec, and, at the age of 18, went to Paris where he studied painting, sculpture, design and architecture. He returned to Quebec in 1781 with innovative ideas and new skills. An example of his innovation is a two-tier buffet with shaped tombeau doors and sides, also in butternut and illustrated in Palardy plate 116. This piece descended in the Baillargé family until the mid 1950s with the family history stating it was made by François Baillargé.
The commode has descended in the Breakey family (Breakeyville, Quebec) since the late 1920s when it was given to the current owner’s grandmother by a “Mrs. Langlois”. Mme Langlois was the widow of Jean Langlois (1824-1886) from Ile d’Orleans, a Quebec lawyer and politician. Upon her husband’s death, Mme Langlois moved to Portneuf, first renting and then purchasing the manoir in 1897. During this period the property became known as the Seigneurie Langlois. The manoir was constructed 1762-1788 and is today a historic site. Mme Langlois lived there until her death in 1929 when she likely gifted the commode to her friend Mrs. Breakey.
Constructed in butternut with pine secondary wood, hand-planed planks, dovetailed, pegged and with a fitted backboard. This piece shows the sophistication of Baillargé’s training with the serpentine doors and crossbow drawer fronts and, unlike most Quebec commodes, the drawer fronts are carved from a solid block on both sides rather than just the front, lightening the overall appearance. Each door covers a shallow compartment with shelves, painted in a red wash as is the interior of the afore-mentioned Baillargé cupboard. The oval brasses, that Palardy states as being unusual for a commode of this type, are original and would have been considered an avant-garde fashion statement at the time as this hardware style was only just becoming popular. The top is shaped to follow the contours of the case and has mitred breadboard ends typical of classic construction techniques. The lower rail is scalloped and shaped on the front and sides with foliate carving on the front lobes. In very good condition and in an early crazed varnished surface; minor fill to the keyholes on the doors and brass door catches added; the front left foot has been cracked and re-glued; small shims have been added to the worn back feet; and casters have been added sometime in the late 19th century.
Illustrated in “The Early Furniture of French Canada” by Jean Palardy, plate 495. A rare, historic, and majestic piece of early Canadian heritage. Quebec, 1790-1810.
Importante commode québécoise en noyer tendre, ayant une provenance bien établie, et ayant de chaque côté, la particularité d’une porte à panneau au galbe proéminent, ainsi que des consoles à volutes aux montants avant, ressemblant aux pattes des premières tables consoles. Comme le documente l'histoire orale dans « Les Meubles Anciens du Canada Français » de Jean Palardy, cette commode provient du presbytère de l'église Notre-Dame de Montréal qui fut démoli en 1830 lors de la construction de la plus grande basilique Notre-Dame. La commode fut ensuite acquise par la famille Langlois, puis déménagé à la Seigneurie Langlois à Portneuf (Baronnie-de-Portneuf).
Dans une condition générale remarquable, la commode à trois tiroirs repose sur des pieds avant sculptés, mais plutôt que la traditionnelle « boule et griffe » que l'on trouve sur d'autres commodes de l'époque, ceux-ci ont la forme d'une main humaine aux longs doigts noueux qui descendent et saisissent la boule. Avec une sculpture ajourée au milieu, la moitié du poids de la commode repose incroyablement sur les quatre doigts qui saisissent chaque boule.
Le style de la commode, avec ses courbes spectaculaires, ses détails sculptés et sa construction sophistiquée, suggère l'œuvre d'un sculpteur-ébéniste hautement qualifié comme François Baillargé (1759-1830). Fils de Jean Baillargé (1726-1805), architecte et sculpteur, François a commencé sa carrière très jeune, a étudié les mathématiques au séminaire de Québec et, à l'âge de 18 ans, s'est rendu à Paris où il a étudié la peinture, la sculpture, le design et l'architecture. Il est revenu à Québec en 1781 avec des idées novatrices et de nouvelles compétences. Un exemple de son innovation est un buffet deux-corps aux portes et côtés en forme de tombeau, également en noyer tendre et illustré à la planche 116 de Palardy. Cette pièce est restée dans la famille Baillargé jusqu'au milieu des années 1950, l'histoire familiale indiquant qu'elle a été réalisée par François Baillargé.
La commode à appartenu à la famille Breakey (Breakeyville, Québec) depuis la fin des années 1920, lorsqu'elle fut donnée à la grand-mère de l'actuel propriétaire par une certaine « Mme Langlois ». Mme Langlois était la veuve de Jean Langlois (1824-1886) de l'Île d'Orléans, avocat et homme politique québécois. À la mort de son mari, Mme Langlois s'installe à Portneuf, louant d'abord, puis achetant le manoir en 1897. Au cours de cette période, la propriété est connue sous le nom de Seigneurie Langlois. Le manoir a été construit entre 1762 et 1788 et est aujourd'hui un site historique. Mme Langlois y a vécu jusqu'à sa mort en 1929, date à laquelle elle a probablement fait don de la commode à son amie Mme Breakey.
Construite en noyer tendre avec du pin comme bois secondaire, des planches rabotées à la main, assemblées à queue d'aronde, chevillées et un dos à panneau. Cette commode témoigne de la sophistication de la formation de Baillargé avec ses portes galbé et sa façade de tiroirs à arbalète. Comme la plupart des commodes québécoises, la façade des tiroirs est sculptée dans un bloc massif, mais l’intérieur de la façade est singulièrement aussi sculpté, ce qui allège l'apparence générale. Chaque porte couvre un compartiment peu profond avec tablettes, peintes d’un lavis rouge comme l'intérieur de l'armoire Baillargé mentionnée plus haut. Les poignées en laiton ovales, que Palardy déclare inhabituels pour une commode de ce type, sont d'origine et auraient été considérés comme une déclaration de mode avant-gardiste à l'époque, car ce style de quincaillerie commençait seulement à être populaire. Le plateau est chantourné pour suivre les contours du corps et montre des extrémités à onglet typiques des techniques de construction classiques. La traverse inférieure avant à arbalète est chantournée et sculptée de feuillages, ceux des côtés sont chantournés. En très bon état et dans une vielle surface vernie craquelée ; un remplissage mineur des trous de serrure des portes, des loquets en laiton ont été ajouté ; le pied avant gauche a été fissuré et recollé ; ajout de petites cales aux pattes arrière usés et des roulettes ont été ajoutées à la fin du XIXe siècle.
Illustré dans « Les Meubles Anciens du Canada Français » de Jean Palardy, planche 495. Une pièce rare, historique et majestueuse du patrimoine Québécois, 1790-1810.
An important Quebec arbalète butternut commode with impeccable provenance and the unusual feature of a serpentine paneled door on each side as well as having scrolled brackets on the front posts resembling the legs of early console tables. As documented from oral history in “The Early Furniture of French Canada” by Jean Palardy, this commode originated in the presbytery of Notre Dame Church in Montreal that was demolished in 1830 during construction of the larger Notre Dame Basilica. The commode was then acquired by the Langlois family, eventually moving to the Seigneurie Langlois in Portneuf (Baronnie-de-Portneuf).
In remarkable overall condition, the three-drawer commode rests on carved front feet, but rather than the traditional “ball and claw” found on other commodes of the period these are in the form of a human hand with gnarly long fingers reaching down and gripping the ball. With openwork carving above the ball, half the weight of the commode incredibly rests on the four fingers gripping each ball. The style of the commode with its dramatic curves, carved details and sophisticated construction suggests the work of a highly skilled sculptor/cabinet maker such as François Baillargé (1759-1830). Son of Jean Baillargé (1726-1805), architect and sculptor, François began his career at an early age, studied mathematics at the Seminary of Quebec, and, at the age of 18, went to Paris where he studied painting, sculpture, design and architecture. He returned to Quebec in 1781 with innovative ideas and new skills. An example of his innovation is a two-tier buffet with shaped tombeau doors and sides, also in butternut and illustrated in Palardy plate 116. This piece descended in the Baillargé family until the mid 1950s with the family history stating it was made by François Baillargé.
The commode has descended in the Breakey family (Breakeyville, Quebec) since the late 1920s when it was given to the current owner’s grandmother by a “Mrs. Langlois”. Mme Langlois was the widow of Jean Langlois (1824-1886) from Ile d’Orleans, a Quebec lawyer and politician. Upon her husband’s death, Mme Langlois moved to Portneuf, first renting and then purchasing the manoir in 1897. During this period the property became known as the Seigneurie Langlois. The manoir was constructed 1762-1788 and is today a historic site. Mme Langlois lived there until her death in 1929 when she likely gifted the commode to her friend Mrs. Breakey.
Constructed in butternut with pine secondary wood, hand-planed planks, dovetailed, pegged and with a fitted backboard. This piece shows the sophistication of Baillargé’s training with the serpentine doors and crossbow drawer fronts and, unlike most Quebec commodes, the drawer fronts are carved from a solid block on both sides rather than just the front, lightening the overall appearance. Each door covers a shallow compartment with shelves, painted in a red wash as is the interior of the afore-mentioned Baillargé cupboard. The oval brasses, that Palardy states as being unusual for a commode of this type, are original and would have been considered an avant-garde fashion statement at the time as this hardware style was only just becoming popular. The top is shaped to follow the contours of the case and has mitred breadboard ends typical of classic construction techniques. The lower rail is scalloped and shaped on the front and sides with foliate carving on the front lobes. In very good condition and in an early crazed varnished surface; minor fill to the keyholes on the doors and brass door catches added; the front left foot has been cracked and re-glued; small shims have been added to the worn back feet; and casters have been added sometime in the late 19th century.
Illustrated in “The Early Furniture of French Canada” by Jean Palardy, plate 495. A rare, historic, and majestic piece of early Canadian heritage. Quebec, 1790-1810.
Importante commode québécoise en noyer tendre, ayant une provenance bien établie, et ayant de chaque côté, la particularité d’une porte à panneau au galbe proéminent, ainsi que des consoles à volutes aux montants avant, ressemblant aux pattes des premières tables consoles. Comme le documente l'histoire orale dans « Les Meubles Anciens du Canada Français » de Jean Palardy, cette commode provient du presbytère de l'église Notre-Dame de Montréal qui fut démoli en 1830 lors de la construction de la plus grande basilique Notre-Dame. La commode fut ensuite acquise par la famille Langlois, puis déménagé à la Seigneurie Langlois à Portneuf (Baronnie-de-Portneuf).
Dans une condition générale remarquable, la commode à trois tiroirs repose sur des pieds avant sculptés, mais plutôt que la traditionnelle « boule et griffe » que l'on trouve sur d'autres commodes de l'époque, ceux-ci ont la forme d'une main humaine aux longs doigts noueux qui descendent et saisissent la boule. Avec une sculpture ajourée au milieu, la moitié du poids de la commode repose incroyablement sur les quatre doigts qui saisissent chaque boule.
Le style de la commode, avec ses courbes spectaculaires, ses détails sculptés et sa construction sophistiquée, suggère l'œuvre d'un sculpteur-ébéniste hautement qualifié comme François Baillargé (1759-1830). Fils de Jean Baillargé (1726-1805), architecte et sculpteur, François a commencé sa carrière très jeune, a étudié les mathématiques au séminaire de Québec et, à l'âge de 18 ans, s'est rendu à Paris où il a étudié la peinture, la sculpture, le design et l'architecture. Il est revenu à Québec en 1781 avec des idées novatrices et de nouvelles compétences. Un exemple de son innovation est un buffet deux-corps aux portes et côtés en forme de tombeau, également en noyer tendre et illustré à la planche 116 de Palardy. Cette pièce est restée dans la famille Baillargé jusqu'au milieu des années 1950, l'histoire familiale indiquant qu'elle a été réalisée par François Baillargé.
La commode à appartenu à la famille Breakey (Breakeyville, Québec) depuis la fin des années 1920, lorsqu'elle fut donnée à la grand-mère de l'actuel propriétaire par une certaine « Mme Langlois ». Mme Langlois était la veuve de Jean Langlois (1824-1886) de l'Île d'Orléans, avocat et homme politique québécois. À la mort de son mari, Mme Langlois s'installe à Portneuf, louant d'abord, puis achetant le manoir en 1897. Au cours de cette période, la propriété est connue sous le nom de Seigneurie Langlois. Le manoir a été construit entre 1762 et 1788 et est aujourd'hui un site historique. Mme Langlois y a vécu jusqu'à sa mort en 1929, date à laquelle elle a probablement fait don de la commode à son amie Mme Breakey.
Construite en noyer tendre avec du pin comme bois secondaire, des planches rabotées à la main, assemblées à queue d'aronde, chevillées et un dos à panneau. Cette commode témoigne de la sophistication de la formation de Baillargé avec ses portes galbé et sa façade de tiroirs à arbalète. Comme la plupart des commodes québécoises, la façade des tiroirs est sculptée dans un bloc massif, mais l’intérieur de la façade est singulièrement aussi sculpté, ce qui allège l'apparence générale. Chaque porte couvre un compartiment peu profond avec tablettes, peintes d’un lavis rouge comme l'intérieur de l'armoire Baillargé mentionnée plus haut. Les poignées en laiton ovales, que Palardy déclare inhabituels pour une commode de ce type, sont d'origine et auraient été considérés comme une déclaration de mode avant-gardiste à l'époque, car ce style de quincaillerie commençait seulement à être populaire. Le plateau est chantourné pour suivre les contours du corps et montre des extrémités à onglet typiques des techniques de construction classiques. La traverse inférieure avant à arbalète est chantournée et sculptée de feuillages, ceux des côtés sont chantournés. En très bon état et dans une vielle surface vernie craquelée ; un remplissage mineur des trous de serrure des portes, des loquets en laiton ont été ajouté ; le pied avant gauche a été fissuré et recollé ; ajout de petites cales aux pattes arrière usés et des roulettes ont été ajoutées à la fin du XIXe siècle.
Illustré dans « Les Meubles Anciens du Canada Français » de Jean Palardy, planche 495. Une pièce rare, historique et majestueuse du patrimoine Québécois, 1790-1810.
Condition
See description. For additional questions, please email Peter Baker at bakercondor@gmail.com.
Provenance
Illustrated in "Les Meubles Anciens Du Canada Français" by Jean Palardy (P. 303, Plate 495). Consignor comments: "My grandmother received it from a Mme Langlois, who was a good friend. It, in turn, came to my father when my grandmother died, and then came into my possession when my father passed away in 1994". From the Breakey Estate.